Bonjour ou aurevoir, je me retire. On a fait le tour de ce qui se faisait ici, les gens changent et aspirent à un renouveau. A force de me poser des questions je me perd toujours, c'est récurrent maintenant, j'ai du mal à me comprendre, à comprendre ce qui m'entoure. Je suis une conne d'ado quoi. J'ai un nouveau ukulele et les barbies me font de plus en plus peur.
J'ai onze ans, je suis grande, je m'appelle Stella. Je vais vite, vite, je ne veux pas en rester là.
http://www.youtube.com/watch?v=ijg8pttrbQo
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Les mots pour le dire sont parfois si pompeux qu'à leur moindre pensée on en a déjà mal à la tête. Ils sont pleins de fanfreluches, d'adjectifs à rallonge, de contradictions, empreints d'émotion, de délicatesse mal placée et de gêne inutile. Les mots pour le dire sont difficiles à trouver, il faut savoir doser, ne jamais trop en faire mais en même temps tout donner pour ne jamais sans lasser. Il faut innover, ne pas tricher, ne pas copier; c'est toujours plus beau quand ça vient du coeur. Les mots pour le dire sont conjugués au présent et se ternissent trop rapidement dans un futur toujours trop proche. Ils sont finalement bien éphémères c'est mots, ces mots qu'on avait tant cherché, juste pour le dire. On s'y était peut-être trop attaché. On les trouvait beaux, on les trouvait vrais, ils ne nous lassaient jamais, ces mots d'amour. Puis vient le dernier mot, l'ultime, qui nous donne constamment tord, forcément, puisque désormais ils nous quittent, ses mots ...
La notion de vide est intimement liée à la notion d'être. Le vide est l'absence de matière, l'absence d'être. Mais peut-on parler du vide comme d'une entité en soi, ou uniquement comme une absence ? Parménide disait « l'être est, le non-être n'est pas » ; le vide était pour lui un non-être, et ne pouvait donc exister.
A mon avis, mon simple avis, on n'est jamais pleinement satisfait. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas, toujours une défaillance, toujours toujours toujours. Et quelque part tant mieux. On a un but comme ça, une sorte de "mini-quête" personnelle à chacun, un bonheur parfait impossible à atteindre. Ou bien je me trompe, une fois n'est pas coutume.
" Ainsi ..se referme l'histoire sur tes sourires et le temps d'une absence. J'entends encore tes doigts sur le piano de mon enfance. Je t'ai cherchée partout, même ailleurs. Je t'ai trouvée, où que je sois, je m'endors dans tes regards. Ta chair était ma chair. De nos moitiés, nous avions inventé des promesses ; ensemble nous étions nos demains. Je sais désormais que tes rêves les plus fous s'écrivent à l'encre du coeur. J'ai vécu là où les souvenirs se forment à deux, à l'abri d'une seule confidence où tu règnes encore.Tu m'as donné ceux que je ne soupçonnais pas, un temps où chaque seconde de toi comptera dans ma vie bien plus que tout autre seconde. J'étais de tous les villages, tu as inventé un monde. Te souviendras-tu, un jour ? Je t'ai aimée comme je n'imaginais pas cela possible. Tu es entrée dans ma vie comme on entre en été. Je ne ressens rien ni colère ni regrets. Les moments que tu m'as donnés portent un nom, l'émerveillement. Ils le portent encore, ils sont faits de ton éternité. Même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. ____________________________________________Marc Lévy
J'ai peur. J'ai peur du noir, du monstre sous mon lit, dans mon placard, des ombres, des bruits la nuit, j'ai peur des chiens, des libellules, des déguisements intégraux, des vieux qui jouent les père noël dans les centres commerciaux, et j'ai peur de me faire suivre ou enlever dans la rue. Blague mise à part, j'angoisse pour mon avenir, rien que pour mon BAC j'angoisse, je deviens très anxieuse en ce moment, c'est chiant mais normal apparemment. J'ai peur de me retrouver seule, seule plus longtemps. J'ai besoin de combler cette solitude, j'implose, je crains d'exploser désormais. J'avais oublié l'effet que ça faisait de ne plus se sentir aimée, aimée d'amour je veux dire. Alors je regarde tristement autour de moi, et ça pullule, c'est plein de couples niais, mielleux, plein de "je t'aime mon amour", trop de "pour toujours". Moi qui trouvait ça si romantique...
Les jeunes dans la rue manifestent. Ils crient, appellent chacun à la révolte, brûlent des poubelles, sautent partout, marchent, s'assoient et finalement rentrent chez eux. Il est dix heure au matin du vingt novembre. On a entendu des "Ouh Darcos t'es trop vilain!" pendant deux heures. L'homme n'étant plus concerné depuis un moment on conserve un léger doute quand aux raisons de la révolte. Mais on regarde, on s'en amuse, c'est plutôt stupide en fait. Pendant ce temps là en France madame la ministre de la Santé et des Sports commande quatre-vingt dix millions de vaccins pour une grippe qui n'effraie qu'une personne sur trois, tout ça pour soixante-cinq millions de français. 2,3% seulement des concernés se sont fait vacciner. Un match annulé et des voitures brûlent. Un but de la main, on en fait une affaire d'Etat. Obama s'incline devant l'empereur chinois et c'est toute l'Amérique qui se sent insultée. Twilight 2 sortait mercredi en salle; budget : 80 000 000 de dollars. Une seconde, deux secondes, trois secondes, quatre secondes, cinq secondes, six secondes ; Un enfant vient de mourir de la faim en Afrique. Neuf cent millions de crève-la-faim. Et moi, et moi, et moi. Avec mon régime végétarien et tout le whisky que je m'envoie. J'y pense et puis j'oublie, c'est la vie, c'est la vie.
Ça se passe mal. Ça s'est vraisemblablement toujours mal passé sur notre planète. Peut-être que dans un avenir proche, des millions de gens vont s'installer sur une autre planète et que, dès lors, c'est sur cette autre planète que ça va mal se passer.
__________________________________________________Kazimierz Brandys.
__________________________________________________Kazimierz Brandys.
On a tendance à vouloir être amoureux. C'est dans la nature humaine, et d'ailleurs les hommes semblent s'en accoutumer depuis bien des siècles. La plupart du temps c'est loin d'être intentionnel, mais dans la part la plus enfuie de notre inconscient, on cherche tous, un jour ou l'autre, à aimer et surtout à être aimé. C'est comme demander à un enfant s'il veut des bonbons, bien entendu qu'il en voudra, qu'elle question stupide. Alors certains font les durs et se persuade que c'est bien trop futile, ridicule, suffisamment abstrait pour que l'on puisse s'en passer. Mais ils ont tord. Le genre humain se veut instable et narcissique, il a besoin d'être flatté, sans cesse, d'être reconnu pour ce qu'il est, pour ce qu'il est vraiment, il veut se sentir aimé, simplement. Comme une sorte de passage inévitable dans une phase inespérée d'accomplissement personnel. Se redonner confiance, rien qu'un peu, en ce que l'on est. L'amour intrigue, depuis toujours. On se dit qu'on se sentira mieux, forcément, si on est aimé. Et à force de contre-exemples, on finit par en douter.
Stupide, qui manque de finesse, d'intelligence et de jugement; exemple: un homme stupide.
Stupide donc, ou aberrant, abruti, absurde, bête, borné, couillon, crétin, déraisonnable, idiot, imbécile, insensé. Complètement con. Comme si la raison n'existait plus, comme un esprit froid, solitaire et agressif, comme perdue, seule contre tous. Pour un amour floué, un mot déplacé, voir sa confiance corrompue ou tout autre affaire personnelle. Nous ne saurions expliquer la tristesse, trop peureux, c'est un sentiment qu'il est préférable d'oublier. A la place nous la combattons, avec plus ou moins de force, plus ou moins d'aplomb, de différentes manières, toutes aussi absurdes les unes que les autres. Que l'on boive, que l'on rit, que l'on pleure, tout est prétexte à oublier, tout nous permet d'évacuer ce trop plein de tristesse inutile; à plusieurs ou tout seul, un jour, deux jours, trois semaines, peu importe, nous nous défilons. C'est la peur d'affronter la réalité, l'anxiété d'avouer qu'il y a un problème, que tout n'est pas rose. Au fond, c'est ça la vrai tristesse, nous sommes triste, nos vies sont tristes, nos relations sont tristes, nos caractères et nos préjugés le sont aussi. Les critiques sont fondées, je ne supporte plus ce ressenti là. Le pire reste lorsque le passé refait surface, il ne me suffit de pas grand chose, une photo au hasard d'un album retrouvé, un souvenir trop longtemps enfui refaisant surface, une histoire, des fou-rires oubliés, peu importe, le passé me dérange, il ne fait que confirmer mes doutes, il ne me rend que plus triste, bien plus triste. Alors je me déguise, je me réfugie, mon stylo en guise de mouchoir, la musique pour seule discussion. Le passé dérange, le futur inquiète; Reste notre présent. Notre présent triste passé à redouter notre futur. Notre présent gâché par ce sentiment plus incompris qu'autre chose, presque inquiétant, comme menaçant, gênant, perturbant. Notre présent aberrant.
Stupide donc, ou aberrant, abruti, absurde, bête, borné, couillon, crétin, déraisonnable, idiot, imbécile, insensé. Complètement con. Comme si la raison n'existait plus, comme un esprit froid, solitaire et agressif, comme perdue, seule contre tous. Pour un amour floué, un mot déplacé, voir sa confiance corrompue ou tout autre affaire personnelle. Nous ne saurions expliquer la tristesse, trop peureux, c'est un sentiment qu'il est préférable d'oublier. A la place nous la combattons, avec plus ou moins de force, plus ou moins d'aplomb, de différentes manières, toutes aussi absurdes les unes que les autres. Que l'on boive, que l'on rit, que l'on pleure, tout est prétexte à oublier, tout nous permet d'évacuer ce trop plein de tristesse inutile; à plusieurs ou tout seul, un jour, deux jours, trois semaines, peu importe, nous nous défilons. C'est la peur d'affronter la réalité, l'anxiété d'avouer qu'il y a un problème, que tout n'est pas rose. Au fond, c'est ça la vrai tristesse, nous sommes triste, nos vies sont tristes, nos relations sont tristes, nos caractères et nos préjugés le sont aussi. Les critiques sont fondées, je ne supporte plus ce ressenti là. Le pire reste lorsque le passé refait surface, il ne me suffit de pas grand chose, une photo au hasard d'un album retrouvé, un souvenir trop longtemps enfui refaisant surface, une histoire, des fou-rires oubliés, peu importe, le passé me dérange, il ne fait que confirmer mes doutes, il ne me rend que plus triste, bien plus triste. Alors je me déguise, je me réfugie, mon stylo en guise de mouchoir, la musique pour seule discussion. Le passé dérange, le futur inquiète; Reste notre présent. Notre présent triste passé à redouter notre futur. Notre présent gâché par ce sentiment plus incompris qu'autre chose, presque inquiétant, comme menaçant, gênant, perturbant. Notre présent aberrant.
L'Homme est faible. L'Homme est faible et stupide. Egocentrique, lâche et stupide ... Je suis un Homme, voilà mon drame. Je me dois de reconnaitre que si je n'avoue pas que j'ai un sérieux problème, il n'y aura aucun espoir pour moi d'aller mieux. Mais c'est comme ça, et je le déplore chaque jour un peu plus, pour la part la plus enfuie et bornée de mon être : je vais bien, je vais même très bien. Et désolé. Désolé si ça me bouffe l'esprit, si ça me poursuit. Non, je ne crois en rien, ni eu Dieu, ni en moi, ni en vous, ni même au destin, je n'y crois pas pour la simple et bonne raison que si effectivement tout avait déjà été écrit, si mon histoire était déjà tracée, mon auteur serait un bien grand con, et à mon sens, c'est impossible. Donc, je ne crois en rien, j'attends, j'oublie, je vis et j'oublie encore.
On n'oublie jamais rien. C'est un tout qu'on s'efforce d'oublier peu à peu, un monde tout entier qu'on chérissait tellement. Tout une histoire à gommer sans vraiment comprendre pourquoi. Mais on oublie vite, enfin plus ou moins vite, ou du moins c'est ce qu'on se persuade de faire. On se dit que c'est ainsi qu'il faut agir pour éviter de souffrir, on gomme les faits pour éviter d'effacer les larmes, d'essuyer des crises qui finalement n'auraient aucun intérêt. Aucun intérêt. Et c'est presque sans encombre qu'on finit bel et bien par zapper la seule chose qui nous poussait à nous lever le matin, à affronter toutes ces choses dérisoires qui désormais nous apparaissent comme insurmontables. Personne n'a dit que c'était facile, mais comment imaginer à quel point cela peut être dur parfois ? Alors on fait semblant d'en rire, comme si on s'en moquais, après tout il y aura d'autres occasions d'être à nouveau malheureux. Mais rendons nous à l'évidence : rien, rien ne nous donne envie de recommencer ne serait-ce qu'à vivoter un tout petit peu. Imaginons que ça ne soit qu'un état passager et continuons à en rire pour mieux reculer.
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